Ces produits d’investissement collectif créés dans les années 60, gérés par des professionnels soumis au contrôle de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), ont connu ces 20 dernières années un fort développement.
La Société Civile de Placement Immobilier a pour objet de gérer exclusivement un patrimoine immobilier locatif. La SCPI a été créée par la loi n°70-1300 du 31.12.1970 et son statut juridique et fiscal a été régulièrement amélioré. Ce type de fonds immobiliers distribue à ses associés des revenus fonciers. On compte actuellement 138 SCPI, gérant un patrimoine valorisé à 22,31 milliards euros pour 600.000 épargnants, principalement des personnes physiques.
Même dans un contexte macroéconomique fortement assombri, les statistiques des SCPI démontrent l’attractivité continue de ces fonds immobiliers non cotés et leur indéniable « faculté défensive ».
En effet, en 2010, les SCPI ont confirmé leur statut de produit de rendement avec un taux annuel de 5,6% servi aux associés. Elles permettent d’afficher un couple rendement-risque très attractif, indépendamment de la phase des cycles immobilier et économique.
Les principes de base de la SCPI expliquent ce bon comportement :
La SCPI n’est pas cotée. Elle échappe ainsi aux fluctuations particulièrement sensibles que les marchés boursiers ont traversés ces trois dernières années.
Moins volatil que les actions – Plus rentable que les obligations. La SCPI permet donc de réaliser un placement immobilier autrement. Elle constitue une alternative à un investissement « en direct ».
Elle fonctionne selon le principe de la gestion collective immobilière pour compte de tiers. C’est-à-dire qu’elle collecte des capitaux auprès des épargnants appelés les « associés », et acquiert par ce moyen plusieurs actifs immobiliers. Les associés sont porteurs des parts de la société qui est elle-même propriétaire des actifs immobiliers. En contrepartie de leur placement, les épargnants en SCPI perçoivent des revenus réguliers, fruit des loyers perçus par la société, en proportion de la quote-part du capital de la société qu’ils détiennent.