En 2010 lâimmobilier a conquis sa position de valeur refuge pour les Ă©pargnants.
Dans un environnement oĂč lâincertitude domine, oĂč la rĂ©munĂ©ration des Sicav « sans risque » est faible et oĂč celle de lâassurance-vie dĂ©croĂźt, oĂč lâorientation de la Bourse nâest pas claire, oĂč les menaces inflationnistes perdurent, lâattractivitĂ© relative de la pierre sâest renforcĂ©e. Cette nouvelle hiĂ©rarchie des placements sâest traduite par lâaugmentation des prix du logement, par le succĂšs considĂ©rable du dispositif Scellier⊠et par un niveau de collecte historique des SCPI.
Un flux dâachat de prĂšs de 3 milliards dâeuros sâest portĂ©, pour un tiers vers les SCPI Scellier et, ce qui est encore plus significatif du retour de lâĂ©pargne vers lâimmobilier, pour deux tiers vers les SCPI non fiscales. Ce flux a nourri le marchĂ© secondaire des parts Ă hauteur de 417 millions dâeuros et la collecte nette sâest Ă©tablie Ă 2,5 milliards dâeuros, portant ainsi la capitalisation du secteur Ă 22,3 milliards dâeuros.
Cette collecte va faire des sociĂ©tĂ©s de gestion des opĂ©rateurs plus importants sur le marchĂ© de lâimmobilier dâentreprise français. Lâinvestissement des fonds collectĂ©s dans des biens immobiliers suffisamment rĂ©munĂ©rateurs est le prochain enjeu des gĂ©rants.
Le rendement acheteur Ă©levĂ© (5,63 % pour lâannĂ©e 2010 et 5,31 % en instantanĂ© dĂ©but 2011 soit plus de 200 points de base au-dessus du taux des emprunts dâĂtat) a sans nul doute contribuĂ© Ă lâarrivĂ©e de nouveaux souscripteurs.
Aussi longtemps que ce diffĂ©rentiel se maintiendra, les SCPI conserveront un potentiel dâattractivitĂ© dans la hiĂ©rarchie des placements.
Pour en savoir plus, l’Institut de l’Ă©pargne immobiliĂšre et fonciĂšre (IEIF) vient de livrer sa derniĂšre publication : « SCPI : MarchĂ© des parts et performances en 2010 », rĂ©alisĂ©e par Daniel While.