Logement : CĂ©cile Duflot confirme la fin du Scellier

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Le dispositif de rĂ©duction d’impĂŽt « Scellier », d’incitation fiscale Ă  l’investissement locatif, va ĂȘtre dĂ©finitivement enterrĂ© comme prĂ©vu « au plus tard » le 31 dĂ©cembre 2012 : c’est ce que selon l’AFP la nouvelle ministre du logement, CĂ©cile Duflot, a confirmĂ© le 29 mai au prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment (FFB) Didier Ridoret. Ce dispositif avait Ă©tĂ© mis en place fin 2008 sur initiative parlementaire pour prendre le relais du rĂ©gime d’amortissement « Robien », critiquĂ© pour son coĂ»t et sa cible « hauts revenus », malgrĂ© son « recentrage » et la mise en place de son complĂ©ment, le rĂ©gime « Borloo », « flop retentissant » s’il en est…

Plusieurs fois « raboté », sa fin a Ă©tĂ© programmĂ©e dĂšs la loi de finances pour 2012. Au delĂ  de cette annonce et de la rĂ©affirmation de la prioritĂ© Ă  l’encadrement des loyers, CĂ©cile Duflot reste discrĂšte, et le restera probablement jusqu’au deuxiĂšme tour des Ă©lections lĂ©gislatives.

Elle trouvera matiĂšre Ă  rĂ©flexion dans une nouvelle contribution au dĂ©bat sur les remĂšdes aux difficultĂ©s de logement des Français, qui semblent s’aggraver de jour en jour, un avis « Familles et logement » de 19 pages du Haut conseil de la famille (HCF) ; appelant de ses voeux une politique du logement qui tienne compte de la diversitĂ© des situations familiales et de la nĂ©cessitĂ© de maĂźtriser la hausse du coĂ»t du logement qui conduit Ă  des taux d’effort trĂšs lourds pour certains mĂ©nages, l’avis du HCF formule des propositions visant des objectifs plutĂŽt consensuels – dĂ©veloppement de l’offre de logements, dynamisation de la gestion du parc social, facilitation de l’accĂšs au logement Ă  un prix raisonnable dans le parc privĂ©, restauration de l’efficacitĂ© des aides personnelle au logement et des aides Ă  l’accession, prĂ©vention des expulsions et plus globalement amĂ©lioration des conditions de logement des familles -, mais par des moyens Ă©nergiques : certains figurant dĂ©jĂ  dans les programmes de la gauche, tels que le renforcement des contraintes de quotas de logements sociaux de la loi « SRU » (montĂ©e Ă  30% au lieu de 20) et de leur application (par augmentation des sanctions et une mise en en oeuvre du droit de prĂ©emption urbain par les prĂ©fets ainsi que de la possibilitĂ© qui leur est accordĂ©e de passer convention avec des organismes en vue de la construction et de l’acquisition de logements sociaux), l’encadrement des loyers des nouvelles locations et des relocations, le dĂ©veloppement ou la gĂ©nĂ©ralisation de la GRL (garantie des risques locatifs). D’autres plus « osĂ©s », comme un systĂšme de « bonus-malus » sur les loyers pratiquĂ©s par les bailleurs, ou plusieurs pistes pour restaurer l’efficacitĂ© des aides personnelles au logement et Ă  l’accession en rĂ©duisant les disparitĂ©s de taux d’effort, que ce soit entre zones gĂ©ographiques ou entre parc privĂ© et parc social, en visant prioritairement, de maniĂšre ciblĂ©e, les familles dont les taux d’effort sont les plus Ă©levĂ©s. Voire mĂȘme de façon alternative, par l’instauration d’un « bouclier logement » consistant Ă  uniformiser les taux d’effort des mĂ©nages, de maniĂšre qu’ils ne dĂ©passent pas pour chaque mĂ©nage – pour un logement jugĂ© conforme Ă  ses besoins – un taux maximal, fixĂ© en fonction de son niveau de revenus et de sa composition…

source : Universimmo

L’appartement vendu peut ne pas ĂȘtre « aux normes »

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Il n’est pas obligatoire, lors d’une vente immobiliĂšre, que les installations de plomberie et d’Ă©lectricitĂ© soient conformes aux normes en vigueur. L’obligation de mise aux normes lors d’une vente ne rĂ©sulte d’aucune loi et d’aucun rĂšglement, selon la justice, que le vendeur soit un particulier ou un professionnel de l’immobilier. Une telle obligation ne peut exister, selon la cour de cassation, que si elle a Ă©tĂ© prĂ©vue dans un accord entre vendeur et acquĂ©reur, c’est-Ă -dire si le vendeur s’y est volontairement obligĂ©. Un acheteur expliquait que le vendeur Ă©tait tenu de dĂ©livrer un appartement en Ă©tat d’utilisation. Il en dĂ©duisait que l’appartement achetĂ© ne pouvait pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme livrĂ© par le vendeur dĂšs lors que les installations nĂ©cessaires Ă  son usage d’habitation n’Ă©taient pas conformes aux normes en vigueur. Mais cette argumentation a Ă©tĂ© rejetĂ©e en quelques lignes par la cour de cassation qui a seulement observĂ© que le contrat de vente ne prĂ©voyait pas une telle obligation.

Source : AFP

Chute du marché immobilier en 2012 et en 2013

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AUTEUR – Novembre 2012
http://www.immobilier-danger.com/

Les courbes de Friggit montrent l’ampleur de la bulle immobiliĂšre française. NĂ©anmoins, ces moyennes masquent des scĂ©narii d’évolution des prix de l’immobilier sensiblement diffĂ©rents. En Ă©tudiant dans le dĂ©tail l’évolution des prix des appartements dans chaque dĂ©partement, on peut distinguer 3 schĂ©mas de variation des prix. L’un d’eux se dĂ©compose depuis 2009-2010 en deux orientations bien distinctes. DĂ©couvrez donc ces 3 schĂ©mas de bulle immobiliĂšre prĂ©sents en France et des exemples de dĂ©partements concernĂ©s par chacun des cas.

Les statistiques immobiliÚres sont-elles pertinentes ?

En France, les baromĂštres sur les prix de l’immobilier sont assez peu fiables. Essayons malgrĂ© tout d’analyser certaines tendances sur le marchĂ© immobilier.
Entre 1998 et 2008, les prix des logements ont augmentĂ© de plus de 150 %. À partir de 2007-2008, les prix ont commencĂ© Ă  baisser quasiment partout en France. Le plus fort de la baisse a eu lieu en 2009.
Mi-2011, les prix sont, en moyenne, revenus Ă  des niveaux proches de ceux de leur sommet en 2007-2008.
Cependant, si l’indice des prix est quasiment identique Ă  celui de 2008, cela signifie que la valeur des appartements et des maisons a lĂ©gĂšrement baissĂ©. En effet, entre 2008 et 2011, l’inflation a Ă©tĂ© de 4.5 %.
En euro courant, les prix des logements ont donc baissé entre 2008 et 2011 dans 74 départements.
Les diffĂ©rences de variation entre chaque dĂ©partement peuvent ĂȘtre importantes. Ceci s’explique par le fait qu’il existe des milliers de marchĂ©s immobiliers particuliers.
Une vision globale sur l’évolution des prix de l’immobilier en France (ou sur l’Ile-de-France et la Province) reste trop gĂ©nĂ©raliste pour en tirer des conclusions pour votre secteur spĂ©cifique. En analysant le comportement des prix des logements au niveau des dĂ©partements, on obtient un premier dĂ©coupage des diffĂ©rentes tendances.
Il vous faudra ensuite analyser plus spĂ©cifiquement les particularitĂ©s de votre dĂ©partement. Dans le dĂ©partement de l’Ain, le prix du mĂštre carrĂ© est de 1 500 € dans l’ouest du dĂ©partement mais il monte Ă  plus de 3 500 € dans le pays de Gex du fait de la proximitĂ© de la frontiĂšre avec la Suisse. De la mĂȘme maniĂšre, les variations peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes en fonction du type de biens (appartements, maisons, etc.)

Chute du marché immobilier en 2012 et en 2013

Le blocage du marchĂ© immobilier est trĂšs important en 2012. Il n’y a pas, pour le moment, de chute importante et visible des prix des maisons et des appartements, en tout cas dans les statistiques officielles. NĂ©anmoins, diffĂ©rents organismes ont publiĂ© rĂ©cemment des Ă©tudes sur les consĂ©quences dans les mois et annĂ©es Ă  venir de la chute des ventes et des diffĂ©rents changements intervenus sur le marchĂ© (durcissement des conditions d’accĂšs au crĂ©dit immobilier, rĂ©duction des aides au logement, hausse des impĂŽts, etc.). Les chiffres de baisses varient de -10 Ă  -40 % pour les prix des logements Ă  court et moyen terme.

Prix immobilier : de -10 % à -40 % dans les 18 mois ?

Dans un point d’information sur l’immobilier sur BFMTV, l’économiste Emmanuel Lechypre fait une synthĂšse de la situation actuelle du marchĂ©. Dans cette vidĂ©o, il revient d’abord sur l’effondrement de la production de prĂȘts immobiliers.

Pour lui les causes de cette chute des financements immobiliers sont les suivantes :

  • Le marchĂ© est gelĂ© car les vendeurs n’ont pas compris que les prix baissent et qu’ils doivent s’adapter pour vendre. Du coup, ceux qui veulent vendre pour racheter un autre logement derriĂšre ne le font pas.
  • Disparition des primo-accĂ©dants due aux prix Ă©levĂ©s et aux conditions de financement.
  • SĂ©lection accrue des banques avant d’accorder un emprunt immobilier, ce qui cause de grands Ă©carts entre les meilleurs taux et les taux moyens.

Pour lui, les prix de l’immobilier vont donc suivre ce mouvement de baisse dans les mois Ă  venir. Il prĂ©voit notamment pour dans les 18 mois :

  • Une baisse de 10 % du prix du mĂštre carrĂ© Ă  Paris,
  • Une baisse comprise entre 10 et 20 % dans les trĂšs grandes villes et les quartiers trĂšs demandĂ©s,
  • Une baisse pouvant atteindre jusqu’à 30 ou 40 % pour les villes de taille moyenne (moins de 100 000 habitants) et les habitations de campagne.

À la fin de cette vidĂ©o, Emmanuel Lechypre cite le chiffre du salaire moyen en France Ă  2 082 € en 2010. Les hauts salaires font sensiblement augmenter la moyenne puisque l’INSEE dĂ©clare que le salaire mĂ©dian est de 1 583 € en France. Il y a donc la moitiĂ© des salariĂ©s en France qui gagne moins que ces 1 583 € par mois.
L’écart entre les prix immobiliers et les salaires montre une bulle immobiliĂšre pour la France.

Les prévisions de fortes corrections se multiplient

Emmanuel Lechypre n’est pas le seul Ă  s’attendre Ă  une forte correction pour les prix des maisons et des appartements. Pour complĂ©ter cette revue de presse sur la chute du marchĂ©, voici d’autres articles et Ă©tudes qui vont dans le mĂȘme sens et qui sont bien plus pessimistes que les chiffres des notaires :

  • Dans cet article de Capital, on apprend que Jean-Michel Ciuch, le directeur gĂ©nĂ©ral d’Immogroup Consulting dĂ©clare que « au cours des dix-huit prochains mois, les tarifs des logements pourraient encore chuter de 20% dans les mĂ©tropoles rĂ©gionales, et mĂȘme de 40% sur certains marchĂ©s locaux oĂč il n’y a absolument plus de demande ». Il rejoint donc l’avis de Mr Lechypre.
  • Dans une étude trĂšs dĂ©taillĂ©e du CrĂ©dit Agricole, l’économiste Olivier Eluere confirme son estimation d’une surĂ©valuation des prix immobiliers en France de 25 % et mĂȘme de 35 % pour Paris. Ces Ă©valuations sont basĂ©es sur le niveau trĂšs Ă©levĂ© des taux d’effort thĂ©oriques qu’un acheteur doit fournir pour acheter un bien immobilier.
  • Le cabinet d’Ă©tude PrimeView prĂ©voit de -30 Ă  -40 % pour la moyenne des prix de l’immobilier en France dans les 5 Ă  10 ans. Cette Ă©tude est notamment basĂ©e sur un changement profond de la maniĂšre dont sont financĂ©s les achats immobiliers (baisse de la durĂ©e d’emprunt, hausse des taux d’apport exigĂ©s, remontĂ©e des marges pour couvrir les risques sur les taux des crĂ©dits).

Standard and Poor’s dĂ©grade les notes des banques françaises en anticipation de la chute des prix immobiliers

En prĂ©vision d’une rĂ©duction importante des prix des logements en France, l’agence de notation Standard and Poor’s abaisse encore la note de certaines banques françaises et en placent d’autres sous perspectives nĂ©gatives comme le relate LaTribune.
Le risque d’une baisse importante des prix n’est pas suffisamment pris en compte par les banques, selon cette agence de notation. Cela pourrait venir augmenter davantage les coĂ»ts de financement des banques sur les marchĂ©s financiers.

AUTEUR

www.immobilier-danger.com

Immobilier : le changement, c’est maintenant
 enfin presque

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François Hollande a fait du changement son slogan de campagne. Comment cela devrait-il se traduire pour l’industrie immobiliĂšre ? Du changement, il va en y avoir, et ce trĂšs rapidement. Le nouveau prĂ©sident de la RĂ©publique devrait prendre une sĂ©rie de mesures symboliques avant l’étĂ©, Ă  commencer par la mise en place d’une caution solidaire pour le logement des jeunes, ces derniers Ă©tant clairement une prioritĂ© du nouveau quinquennat. Dans la foulĂ©e, François Hollande va annoncer le doublement du plafond du livret A, censĂ© lui permettre de financer la construction de 30 000 logements sociaux supplĂ©mentaires pour atteindre l’objectif annoncĂ© de 150 000 par an, ainsi que la libĂ©ration des terrains de l’Etat dans la mĂȘme optique.

Une fois les lĂ©gislatives passĂ©es, une nouvelle vague de rĂ©formes devrait voir le jour, dont le trĂšs redoutĂ© blocage des loyers rĂ©sidentiels en zones tendues. Les professionnels craignent un effet dissuasif sur les propriĂ©taires-bailleurs. Certains redoutent un effet tĂąche d’huile vers d’autres typologies d’actifs immobiliers, mĂȘme si cela ne transparaĂźt pas dans le programme socialiste. En revanche, le nouveau Parlement va plancher sur un important volet fiscal, avec notamment le plafonnement annoncĂ© des niches fiscales Ă  10 000 € par mĂ©nage et par an. Les partisans de la dĂ©fiscalisation pourront espĂ©rer la renaissance d’un dispositif d’incitation fiscale Ă  l’investissement immobilier, enterrĂ© sans autre forme de discussion par Nicolas Sarkozy. Un tel amortissement ne reverra le jour qu’à la condition d’une contrepartie sociale au travers d’une modĂ©ration des loyers. François Hollande ne veut pas remettre de « charbon dans la chaudiĂšre inflationniste de l’immobilier ». Le futur projet de loi de finances n’épargnera pas les institutionnels, sommĂ©s de « participer Ă  l’effort de la nation » dans le logement. A la clĂ©, une remise en question du statut SIIC si les fonciĂšres n’investissent pas dans le rĂ©sidentiel et l’étude de solutions pour «  mettre Ă  contribution les grandes sociĂ©tĂ©s d’assurances et les banques qui dĂ©tenaient historiquement des logements intermĂ©diaires ». Sont Ă©galement attendues une rĂ©forme sur la fiscalitĂ© fonciĂšre, avec une logique de pĂ©naliser la rĂ©tention, ainsi qu’une nouvelle lĂ©gislation autour des recours abusifs. Des promesses peu ou prou semblables Ă  celles du prĂ©sident sortant.

DerriĂšre la palissade du changement, se dressent dĂ©jĂ  quelques Ăźlots de continuitĂ©. Le Grenelle de l’Environnement, tombĂ© dans un lourd silence mĂ©diatique ces derniers mois, va se poursuivre. François Hollande a rassuré Philippe Pelletier. « Je souhaite donc que votre travail se poursuive et que nous entrions dans une phase de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique et ambitieuse des bĂątiments », lui a-t-il Ă©crit le 19 avril dernier. Avec le mĂȘme capitaine ? Le prĂ©sident du comitĂ© stratĂ©gique du plan BĂątiment Grenelle nous a assurĂ©, dans une interview Ă  paraĂźtre dans le prochain magazine Business Immo, qu’il Ă©tait candidat Ă  sa succession.

Quant au Grand Paris, autre projet Ă  long terme lancĂ© par le locataire sortant de l’ElysĂ©e, il devrait suivre sa route. François Hollande a Ă©crit Ă  l’Association des maires d’Ile-de-France pour leur assurer que le projet du Grand Paris se poursuive « car les accords trouvĂ©s mĂ©ritent d’ĂȘtre menĂ©s Ă  bien ». « On ne balaie pas d’un revers de main les travaux et l’Ă©nergie consacrĂ©s depuis quelques annĂ©es sous prĂ©texte d’une Ă©lection prĂ©sidentielle ». Le changement, dans une certaine continuitĂ©, c’est maintenant.

AUTEUR
Gaël Thomas
Business Immo

Le compromis de l’agent immobilier n’est pas toujours valable

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Signer un compromis chez un agent immobilier ne donne la certitude d’acheter que si celui-ci a bien reçu le pouvoir de vendre, vient de prĂ©ciser la Cour de cassation.
L’acheteur devrait donc, avant de signer, s’assurer que l’agent immobilier n’a pas seulement reçu un « mandat d’entremise » l’autorisant Ă  rechercher un acquĂ©reur et Ă  nĂ©gocier, mais pas Ă  conclure la vente. Car, pour les juges, si le vendeur n’a pas expressĂ©ment donnĂ© pouvoir Ă  l’agent immobilier de le reprĂ©senter pour conclure la vente, il ne sera pas engagĂ© par les documents signĂ©s entre cet agent et un candidat acquĂ©reur. Il pourra donc refuser de vendre Ă  cet acquĂ©reur qui croira pourtant avoir signĂ© un vrai compromis. Les juges se sont fondĂ©s, pour rappeler ce principe, sur un dĂ©cret de 1972 organisant les relations avec les agents immobiliers. Ce texte prĂ©cise que « lorsqu’il comporte l’autorisation de s’engager pour une opĂ©ration dĂ©terminĂ©e, le mandat en fait expressĂ©ment mention ». (Cass. Civ 3, 12.4.2012, N° 416).

source : AFP