Etat du marchĂ© français de l’investissement en centre commerciaux, parcs d’activitĂ©s commerciales et commerces de pieds d’immeuble :
Les chiffres sont incontestablement Ă la baisse : 170 M⏠seulement ont Ă©tĂ© investis, au 1er semestre 2011, dans la classe dâactif commerce, contre 245,5 M⏠un an plus tĂŽt Ă la mĂȘme Ă©poque. « Pourtant, le nombre de transactions reste similaire Ă celui du premier semestre 2010 ; le second semestre devrait ĂȘtre plus dynamique », rassure The Retail Consulting Group dans une Ă©tude dĂ©diĂ©e.
Pour le conseil, lâengouement des investisseurs pour cette catĂ©gorie dâactifs nâest pas en cause puisquâen dĂ©pit de la compression des volumes investis en immobilier de commerce, la part consacrĂ©e aux commerces de pieds dâimmeubles ne cesse de croĂźtre. Elle reprĂ©sente dĂ©sormais 22 % des montants globaux sans pour autant parvenir Ă concurrencer sĂ©rieusement la part allouĂ©e aux centres commerciaux (68 %). « Ce marchĂ©, jusque-lĂ plutĂŽt lâapanage dâinvestisseurs spĂ©cialisĂ©s, se trouve victime de son succĂšs. Nombre dâinvestisseurs sâintĂ©ressent Ă prĂ©sent Ă cette catĂ©gorie dâactifs qui offre un couple rendement/risque apprĂ©ciable, auquel sâajoutent parfois des opportunitĂ©s de revalorisation (locative ou en capital) », justifie RCG.
Une trentaine de transactions significatives ont Ă©tĂ© recensĂ©es par le conseil avec une prime aux portefeuilles qui reprĂ©sentent prĂšs de 77 % du volume investi en murs de commerces. Lâabsence de transaction supĂ©rieure Ă 50 M⏠est patente. Avec des taux de collecte records, les SCPI restent les principaux animateurs du marchĂ© suivis par les investisseurs institutionnels et les privĂ©s dont le dynamisme ne se dĂ©ment pas.
A Paris, lâintĂ©rĂȘt des investisseurs pour le commerce oriente les taux de rendement pour les emplacements prime et 1bis compris entre 4,5 et 5,5 %. Les emplacements secondaires, qui ont connu une forte volatilitĂ© en 2010, affichent des taux de rendement stables et supĂ©rieurs Ă 5,5 %.