Chute du marché immobilier en 2012 et en 2013

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AUTEUR – Novembre 2012
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Les courbes de Friggit montrent l’ampleur de la bulle immobilière française. Néanmoins, ces moyennes masquent des scénarii d’évolution des prix de l’immobilier sensiblement différents. En étudiant dans le détail l’évolution des prix des appartements dans chaque département, on peut distinguer 3 schémas de variation des prix. L’un d’eux se décompose depuis 2009-2010 en deux orientations bien distinctes. Découvrez donc ces 3 schémas de bulle immobilière présents en France et des exemples de départements concernés par chacun des cas.

Les statistiques immobilières sont-elles pertinentes ?

En France, les baromètres sur les prix de l’immobilier sont assez peu fiables. Essayons malgré tout d’analyser certaines tendances sur le marché immobilier.
Entre 1998 et 2008, les prix des logements ont augmenté de plus de 150 %. À partir de 2007-2008, les prix ont commencé à baisser quasiment partout en France. Le plus fort de la baisse a eu lieu en 2009.
Mi-2011, les prix sont, en moyenne, revenus à des niveaux proches de ceux de leur sommet en 2007-2008.
Cependant, si l’indice des prix est quasiment identique à celui de 2008, cela signifie que la valeur des appartements et des maisons a légèrement baissé. En effet, entre 2008 et 2011, l’inflation a été de 4.5 %.
En euro courant, les prix des logements ont donc baissé entre 2008 et 2011 dans 74 départements.
Les différences de variation entre chaque département peuvent être importantes. Ceci s’explique par le fait qu’il existe des milliers de marchés immobiliers particuliers.
Une vision globale sur l’évolution des prix de l’immobilier en France (ou sur l’Ile-de-France et la Province) reste trop généraliste pour en tirer des conclusions pour votre secteur spécifique. En analysant le comportement des prix des logements au niveau des départements, on obtient un premier découpage des différentes tendances.
Il vous faudra ensuite analyser plus spécifiquement les particularités de votre département. Dans le département de l’Ain, le prix du mètre carré est de 1 500 € dans l’ouest du département mais il monte à plus de 3 500 € dans le pays de Gex du fait de la proximité de la frontière avec la Suisse. De la même manière, les variations peuvent être différentes en fonction du type de biens (appartements, maisons, etc.)

Chute du marché immobilier en 2012 et en 2013

Le blocage du marché immobilier est très important en 2012. Il n’y a pas, pour le moment, de chute importante et visible des prix des maisons et des appartements, en tout cas dans les statistiques officielles. Néanmoins, différents organismes ont publié récemment des études sur les conséquences dans les mois et années à venir de la chute des ventes et des différents changements intervenus sur le marché (durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier, réduction des aides au logement, hausse des impôts, etc.). Les chiffres de baisses varient de -10 à -40 % pour les prix des logements à court et moyen terme.

Prix immobilier : de -10 % à -40 % dans les 18 mois ?

Dans un point d’information sur l’immobilier sur BFMTV, l’économiste Emmanuel Lechypre fait une synthèse de la situation actuelle du marché. Dans cette vidéo, il revient d’abord sur l’effondrement de la production de prêts immobiliers.

Pour lui les causes de cette chute des financements immobiliers sont les suivantes :

  • Le marché est gelé car les vendeurs n’ont pas compris que les prix baissent et qu’ils doivent s’adapter pour vendre. Du coup, ceux qui veulent vendre pour racheter un autre logement derrière ne le font pas.
  • Disparition des primo-accédants due aux prix élevés et aux conditions de financement.
  • Sélection accrue des banques avant d’accorder un emprunt immobilier, ce qui cause de grands écarts entre les meilleurs taux et les taux moyens.

Pour lui, les prix de l’immobilier vont donc suivre ce mouvement de baisse dans les mois à venir. Il prévoit notamment pour dans les 18 mois :

  • Une baisse de 10 % du prix du mètre carré à Paris,
  • Une baisse comprise entre 10 et 20 % dans les très grandes villes et les quartiers très demandés,
  • Une baisse pouvant atteindre jusqu’à 30 ou 40 % pour les villes de taille moyenne (moins de 100 000 habitants) et les habitations de campagne.

À la fin de cette vidéo, Emmanuel Lechypre cite le chiffre du salaire moyen en France à 2 082 € en 2010. Les hauts salaires font sensiblement augmenter la moyenne puisque l’INSEE déclare que le salaire médian est de 1 583 € en France. Il y a donc la moitié des salariés en France qui gagne moins que ces 1 583 € par mois.
L’écart entre les prix immobiliers et les salaires montre une bulle immobilière pour la France.

Les prévisions de fortes corrections se multiplient

Emmanuel Lechypre n’est pas le seul à s’attendre à une forte correction pour les prix des maisons et des appartements. Pour compléter cette revue de presse sur la chute du marché, voici d’autres articles et études qui vont dans le même sens et qui sont bien plus pessimistes que les chiffres des notaires :

  • Dans cet article de Capital, on apprend que Jean-Michel Ciuch, le directeur général d’Immogroup Consulting déclare que « au cours des dix-huit prochains mois, les tarifs des logements pourraient encore chuter de 20% dans les métropoles régionales, et même de 40% sur certains marchés locaux où il n’y a absolument plus de demande ». Il rejoint donc l’avis de Mr Lechypre.
  • Dans une étude très détaillée du Crédit Agricole, l’économiste Olivier Eluere confirme son estimation d’une surévaluation des prix immobiliers en France de 25 % et même de 35 % pour Paris. Ces évaluations sont basées sur le niveau très élevé des taux d’effort théoriques qu’un acheteur doit fournir pour acheter un bien immobilier.
  • Le cabinet d’étude PrimeView prévoit de -30 à -40 % pour la moyenne des prix de l’immobilier en France dans les 5 à 10 ans. Cette étude est notamment basée sur un changement profond de la manière dont sont financés les achats immobiliers (baisse de la durée d’emprunt, hausse des taux d’apport exigés, remontée des marges pour couvrir les risques sur les taux des crédits).

Standard and Poor’s dégrade les notes des banques françaises en anticipation de la chute des prix immobiliers

En prévision d’une réduction importante des prix des logements en France, l’agence de notation Standard and Poor’s abaisse encore la note de certaines banques françaises et en placent d’autres sous perspectives négatives comme le relate LaTribune.
Le risque d’une baisse importante des prix n’est pas suffisamment pris en compte par les banques, selon cette agence de notation. Cela pourrait venir augmenter davantage les coûts de financement des banques sur les marchés financiers.

AUTEUR

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Règles strictes pour la rémunération de l’agent immobilier

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(AFP) – L’agent immobilier ne peut exiger d’être payé que s’il détenait, avant « toute négociation ou engagement », un mandat écrit du vendeur ou de l’acquéreur, a dit la Cour de cassation. La Cour, saisie de nombreux litiges en la matière, vient de préciser les conditions très strictes du droit des agents immobiliers à une rémunération. Ce mandat écrit antérieur doit préciser comment sera déterminée la rémunération ou la commission et quelle partie en aura la charge, ajoutent les juges. Ils excluent qu’une convention soit passée avec l’agent immobilier au moment de signer une offre d’achat ou une promesse de vente, et a fortiori lorsqu’une promesse de vente est déjà signée. Toutefois, si aucun mandat n’a été donné en temps utile, la Cour de cassation explique que vendeur ou acheteur peuvent encore décider, mais alors après la vente, de rémunérer l’agent immobilier. Si ces conditions posées par la loi en 1970 ne sont pas précisément respectées, disent encore les magistrats, tout engagement de rémunérer les services d’un agent immobilier est « dépourvu d’effet » car il n’y a pas, en ce domaine, « d’obligation naturelle ».

Le nouveau PEL est-il un bon plan ?

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La réforme du plan d’épargne logement (PEL), intervenue au 1er mars, tente de redorer le blason d’un produit délaissé au fil des ans. Le rendement sera plus intéressant mais les contraintes plus nombreuses.
Depuis le 1er mars, le plan d’épargne logement (PEL) est disponible dans sa nouvelle version. Il était temps ! Jadis, le PEL faisait partie de la panoplie de base de toutes les familles d’épargnants, au même titre que le livret A ou l’assurance-vie. Mais il ne fait aujourd’hui plus recette. La preuve : son encours est passé de 227 milliards d’euros à 2005 à 176 milliards en 2009.

Comment en est-on arrivé là ? En réalité, le PEL a été totalement dévoyé de son but premier – la constitution d’un capital pour acheter un logement – pour devenir la tirelire idéale pour rémunérer son argent à moyen terme sans risque. Il faut dire que, entre la mi-1986 et la mi-1999, il offrait en effet des taux d’intérêt très attrayants de 4 % à 6 % selon la date d’ouverture.

Dans les années 2000, le gouvernement avait déjà tenté de rendre ses lettres de noblesse à ce produit, en conditionnant le versement de la prime d’État des PEL, ouverts après le 12 décembre 2002, au fait de prendre le crédit épargne logement, associé au PEL. Il a ensuite décidé de laisser le taux de rémunération du PEL inchangé, à 2,5 % depuis le 1er août 2003. Alors que le taux d’intérêt du livret A subissait, en presque huit ans, onze réajustements pour suivre l’évolution de la conjoncture financière.
Une stratégie qui a fini par détourner les épargnants de ce produit simple à ouvrir, disponible dans toutes les banques, imposant un petit montant à l’ouverture (225 euros), des versements réguliers relativement faibles (540 euros par an, soit 45 euros par mois minimum), et disposant d’un plafond de versement élevé (61.200 euros).

Accompagnement à l’achat

La nouvelle mouture du PEL a pour but « de lui permettre d’accompagner les consommateurs dans la préparation d’un achat immobilier », comme l’a précisé Christine Lagarde avant le vote de la loi de finances pour 2011. « La Tribune » a pointé et analysé les principaux changements de la réforme. Bilan ? Peu de changements positifs, du moins pour cette année, mais une kyrielle de contraintes supplémentaires (voir ci-dessous).

En outre, le taux du crédit immobilier que l’on obtient en fermant son PEL n’est pas compétitif à l’heure actuelle : « Il se situe à 4,2 % alors que, aujourd’hui, les taux d’emprunt sur le marché tournent autour de 4 %, précise Maël Bernier, porte-parole d’Empruntis.com. Mais ce taux de 4,2 % pourrait redevenir intéressant si les taux d’intérêt continuent d’augmenter. En 2008, ils ont atteint entre 4,8 % et 5,5 %. »
Sauf qu’avec cette nouvelle version du PEL, le taux d’emprunt sera toujours supérieur de 1,7 point au taux de rémunération. Traduction ? Si l’épargne continue d’être rémunérée à 2,5 % (voir ci-dessous), le taux du prêt restera à 4,2 %. Voire plus pour peu que les taux interbancaires viennent à remonter, ce qui est fort probable.
La vraie bonne nouvelle concerne finalement le rendement de ce produit, qui devrait, à moyen terme, rapporter au moins autant que les fonds en euros des contrats d’assurance-vie.
Et c’est bien là que le bât blesse. Si le PEL retrouve son lustre d’antan uniquement grâce à sa fonction de produit d’épargne, il sera une fois de plus dévoyé de son but initial. Et la boucle sera bouclée…

4 changements importants

1 – La rémunération changera désormais chaque année

Bonne nouvelle : désormais, le taux de rémunération du plan d’épargne logement sera susceptible de changer chaque année au 1er janvier. Mais il rapportera au minimum, comme depuis 2003, 2,5 % d’intérêts par an (hors fiscalité et prime d’État, voir ci-contre). Ce taux, en vigueur par année calendaire, sera appliqué pour chaque nouvelle génération de PEL, la rémunération décrochée à l’ouverture du plan restera donc la même pendant toute sa durée.

C’est la Banque de France, qui calculera le nouveau taux d’intérêt du PEL, en novembre, à partir d’une moyenne de taux d’intérêt (à court, moyen et long terme) constatés sur les marchés financiers. « Mais tout comme pour le livret A, le gouvernement se laisse la possibilité de modifier ce taux », précise Marina Nuvoli, responsable du développement marketing de la banque au quotidien chez LCL.

Pour la nouvelle génération de PEL ouverte entre le 1er mars et le 31 décembre 2011, le taux de rémunération reste fixé à 2,5 %. Dès lors il existe deux stratégies pour ceux qui n’ont pas déjà un PEL. Pour ceux qui recherchent avant tout la rémunération, mieux vaut attendre le 1er janvier 2012 pour ouvrir un PEL, car les taux devraient monter. Ceux, en revanche, qui ont un projet immobilier à moyen terme peuvent privilégier le taux du crédit associé, qui sera certainement intéressant à l’avenir, et que l’on peut « cristalliser » à 4,2 % en ouvrant dès aujourd’hui un PEL. La somme prêtée dépendra du capital éparné.

2 – Les conditions pour bénéficier de la prime d’État sont renforcées

L’un des principaux intérêts du PEL réside dans la prime d’État, qui majore le taux de rémunération bancaire de deux cinquièmes, soit 1 point pour la génération en cours, dont le taux est ainsi porté de 2,5 à 3,5 %. Depuis le 13 décembre 2002, l’obtention de cette prime est suspendue à la souscription d’un crédit épargne logement. La nouvelle version du PEL ne revient pas sur cette disposition.

Au contraire, elle impose un montant minimum de prêt de 5.000 euros. Auparavant cette limite n’existait pas. Cette mesure permet d’éviter que certains épargnants opportunistes ne fassent une demande de crédit d’une centaine d’euros dans le seul but de décrocher la fameuse bonification.
Autre modification de taille : ce crédit épargne logement ne concerne plus que la construction, l’extension ou des travaux importants dans la résidence principale, alors qu’il était autrefois possible de s’en servir dans sa résidence secondaire. Enfin, la prime d’État est plafonnée à 1.000 euros, au lieu de 1.525 euros auparavant. Ceux qui tentent d’optimiser leur PEL (voir illustration) risquent donc de le saturer plus rapidement.
Une exception à cette nouvelle règle : si le crédit épargne logement souscrit sert à acquérir ou faire construire un logement « vert ». Dans ce cas, la prime d’État reste inchangée à 1.525 euros. Le hic ? La définition précise du niveau de verdissement du logement n’a pas encore été clairement définie par le gouvernement.

3 – Le PEL a dorénavant une durée de vie maximale de quinze ans

La durée de vie minimale d’un PEL reste de quatre ans dans la nouvelle mouture. L’argent n’est toujours pas bloqué : en cas de retrait entre la date d’ouverture du plan et son deuxième anniversaire, toute l’épargne accumulée est rémunérée au taux du compte épargne logement (CEL), soit 1,25 % depuis le 1er février de cette année. Un retrait entre le deuxième et le troisième anniversaire du PEL limite sa rémunération aux seuls intérêts bancaires (soit 2,5 %) et entraîne la perte des droits à prêt et donc de la prime d’État.

Enfin un retrait entre le troisième et le quatrième anniversaire du plan minore la prime d’État et les droits à prêt de moitié (la rémunération maximale passe donc à 3 %). Autre point commun entre la nouvelle et l’ancienne version : effectuer des versements sur un PEL reste possible pendant seulement dix ans. Au-delà de cette durée, le PEL reste toutefois ouvert et continue de générer des intérêts, tout retrait entraînant sa clôture définitive.
Mais désormais, et c’est la grande nouveauté, ce produit financier a une durée de vie maximale de quinze ans. À partir de son seizième anniversaire, le PEL sera automatiquement transformé en CEL et rémunéré au taux en vigueur. Le but de cette mesure est d’éviter que ce produit ne soit transformé en « supertirelire » sans risque par des épargnants qui y laisseraient fructifier leurs économies « ad vitam aeternam ». Pour rappel, un PEL ouvert fin 1985 continue de rapporter… 7,5 % par an !

4 – La fiscalité est plus lisible mais un peu moins favorable

Le PEL était l’un des derniers produits d’épargne à ne pas être soumis chaque année aux prélèvements sociaux. « Pour les anciennes générations, cette ponction avait lieu en une seule fois, à la clôture du plan, ou à partir de son dixième anniversaire », rappelle Marina Nuvoli, responsable du développement marketing de la banque au quotidien chez LCL.

La réforme change la règle du jeu : désormais, les intérêts annuels servis seront calculés net des prélèvements sociaux qui atteignent, depuis le 1er janvier, 12,3 %. L’avantage de cette réforme ? Elle rend plus lisible la fiscalité appliquée à ce placement. Et, fondamentalement, cela ne change pas grand-chose à la rémunération globale du produit, même si, comme le regrette l’association de consommateurs CLCV, « les intérêts annuels seront diminués et donneront des intérêts composés moins importants ». Pour la génération de PEL de 2011, qui affiche 2,5 % brut, cela revient à un taux net de 2,2 %, une rémunération encore intéressante pour de l’épargne à moyen terme.

La règle concernant l’imposition des intérêts reste, quant à elle, identique. Les intérêts sont toujours exonérés d’impôt jusqu’au douzième anniversaire du PEL. Ensuite, ils sont, au choix du titulaire, soit imposés au prélèvement forfaitaire libératoire de 31,3 %, soit intégrés aux revenus et taxés au taux marginal d’imposition puis soumis en sus aux prélèvements sociaux de 12,3 %.

Interview de Véronique Lebreton, chef de produits épargne LCL : « Il faut cesser de verser de l’argent sur un PEL dès lors que la prime d’État est saturée »

En quoi la réforme du PEL change-t-elle ce produit d’épargne ? Comme elle prévoit une variation chaque année du taux de rémunération, avec un plancher à 2,5 %, ce produit retrouve de l’intérêt chez les épargnants qui cherchent un placement sûr à la rémunération correcte. Elle a aussi l’avantage de remettre sous le feu des projecteurs ce placement, qui a peu à peu été délaissé par les ménages. À tort, car il constitue un premier pas vers l’acquisition immobilière, d’autant que le PEL est considéré par les banquiers comme un apport personnel, il permet donc parfois de décrocher un crédit immobilier plus facilement.

À qui le conseillez-vous ? Nous le proposons à nos clients jeunes actifs qui ont un projet immobilier à moyen terme. Le PEL est idéal pour eux, car il oblige à épargner régulièrement, même avec de faibles montants, est facile à souscrire et souple dans son fonctionnement. Il a aussi un grand intérêt pour accompagner les projets immobiliers de ses enfants. Leur ouvrir un PEL à partir de 10 ans est intéressant, car ce produit leur permet de se constituer un capital qui servira d’apport pour leur premier logement. Ils pourront aussi, à leur majorité, se servir des sommes accumulées dessus pour financer l’achat de leur première voiture ou payer une partie de leurs études.

Comment optimiser financièrement ce produit ? Il ne faut plus verser d’argent dessus lorsque la prime d’État est saturée. Ce seuil à atteindre dépend de la durée d’épargne, du montant investi à l’ouverture et de celui des versements réguliers. Pour le connaître, il est possible de demander à son conseiller différentes simulations au moment de la souscription, ou les réaliser soi-même en direct, sur notre site Internet par exemple.

Marie Pellefigue