Dans un contexte de rĂ©cession, les enseignes sont trĂšs exigeantes. Celles qui se dĂ©veloppent aujourdâhui cherchent le produit « parfait ». La localisation nâest plus le seul critĂšre. Ătre prĂ©sente oui, mais pas Ă nâimporte quel prix. La localisation reste un critĂšre essentiel mais il ne fait plus tout. Elles prennent aujourd’hui en compte l’Ă©volution rapide du comportement d’achat du consommateur.
Elles recherchent donc le produit idéal en termes :
- de surface : la taille du local correspond-elle Ă lâimage, au positionnement, au concept de lâenseigne ?
- de configuration : la surface en rez-de-chaussée est-elle suffisante ? les circulations sont-elles optimales ? quelle est la proportion de surfaces exploitables en sous-sol et en étage ?
- de façade : la visibilité est-elle suffisante ? la vitrine est-elle adaptée pour y présenter les produits ?
Les enseignes ne sont plus prĂȘtes Ă faire autant de concessions quâauparavant pour obtenir un emplacement. Elles sont sĂ©lectives et si le produit ne correspond pas Ă lâensemble du cahier des charges, elles abandonnent souvent le projet. Des efforts doivent ĂȘtre faits par le cĂ©dant (en cas de cession) et le bailleur. Cette flexibilitĂ© est dâautant plus vraie que le marchĂ© peine. Les dĂ©lais de rĂ©flexion des enseignes sâallongent encore, tĂ©moignant de leur extrĂȘme circonspection et de leur difficultĂ© Ă se dĂ©cider.
Surtout il est complexe d’apprĂ©hender le rĂ©el apport d’une boutique aujourd’hui : La comparaison entre l’outil internet et l’outil physique, la contribution ou le manque Ă gagner de l’un pour l’autre. La qualitĂ© de l’emplacement doit donc ĂȘtre accompagnĂ© d’une stratĂ©gie de communication globale. Le commerce vit une forte mutation et il s’agit pour les enseignes de ne pas louper le virage ! On ne dira plus emplacement, emplacement et toujours l’emplacement mais « emplacement connecté ».
Source : CBRE – MdB