Barometre IPD Mars :
Les investisseurs se montrent plus pessimistes dans le dernier baromètre IPD de l’investissement immobilier, dont les résultats viennent d’être dévoilés au Mipim. Ainsi, 88% du panel interrogés s’attendent à une remontée du taux directeur européen entre fin 2011 et début 2012. La majorité des investisseurs ne pensait pas voir le taux directeur être relevé avant la fin 2012 lors du dernier baromètre présenté au Simi en décembre dernier.
La compression des taux des taux de capitalisation devrait s’amoindrir en 2011, notamment sur les actifs prime. Les écarts de taux entre la fin 2010 et la fin 2011 restent en effet minimes : 10pb pour les bureaux, 20pb pour les commerces et pour la logistique. « Dans le contexte économique actuel, les rendements apparaissent déjà sensiblement faibles au regard des taux longs, lesquels amorcent par ailleurs une légère reprise », détaille IPD.
Le commerce, qui a tant attiré d’acheteurs l’an passé, inquiète davantage. « Alors que les panélistes restent positifs quant à une légère progression des dépenses de consommation des ménages en 2011, ils sont plus réservés concernant la fréquentation des centres commerciaux », explique-t-on chez IPD. En conséquence, les investisseurs interrogés n’anticipent pas de hausse des loyers des surfaces commerciales en 2011.
Il en va autrement du bureau. En dépit d’une croissance molle (+ 1,5% selon le consensus), le panel anticipe une progression de 4% du loyer prime dans le quartier d’affaires parisien en 2011, qui pourrait attendre ainsi 757 €/m² à la fin de l’année en cours.
Dans ce contexte, les investisseurs sondés devraient rester acheteur cette année en France. Ils annoncent un total de 8,5 Mds€ d’engagement pour 5,3 Mds€ d’arbitrages.
Catégorie : Actualités
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L’immobilier français est-il surévalué ?
Publié leSelon « The Economist », les prix de vente des logements dans l’Hexagone sont 48% plus élevés que leur valeur locative. Et, selon l’hebdomadaire, ils sont encore plus surévalués en Australie et à Hong Kong.
Pourquoi 40% des Français préfèrent louer leur logement plutôt que d’acheter ? « The Economist », en publiant son traditionnel indice immobilier dans le monde, avance comme principale réponse la surévaluation d’environ 48% des prix de vente de logements par rapport à leur valeur locative (comprenant les services rendus). La France se classe ainsi au troisième rang après l’Australie et la région de Hong Kong. Mais ce n’est pas l’unique raison. En France, les locataires tendent à être mieux protégés qu’ailleurs dans le monde. De plus, l’offre de logements à vendre est limitée par rapport à une très forte demande. Reste que la palme de la hausse des prix revient à Hong Kong ( plus 20% en 2010 par rapport à 2009). L’espace y est tellement limité qu’il n’y a plus de place pour accueillir tous les agents immobiliers. Une profession, il est vrai, en pleine explosion dans la région chinoise. D’après « The Economist », ils sont plus de 31.000 à l’exercer soit une augmentation de 40% depuis 2009. Et qui parle encore de crise alors que, après le pire crash de l’histoire aux Etats-Unis, près des deux tiers des Américains estiment que la pierre est toujours le meilleur investissement ? Ce que nombre de Français ne sont pas loin de penser s’ils arrivent à trouver quelque chose à acheter.
Jacques Hubert-Rodier
Le nouveau PEL est-il un bon plan ?
Publié leLa réforme du plan d’épargne logement (PEL), intervenue au 1er mars, tente de redorer le blason d’un produit délaissé au fil des ans. Le rendement sera plus intéressant mais les contraintes plus nombreuses.
Depuis le 1er mars, le plan d’épargne logement (PEL) est disponible dans sa nouvelle version. Il était temps ! Jadis, le PEL faisait partie de la panoplie de base de toutes les familles d’épargnants, au même titre que le livret A ou l’assurance-vie. Mais il ne fait aujourd’hui plus recette. La preuve : son encours est passé de 227 milliards d’euros à 2005 à 176 milliards en 2009.
Comment en est-on arrivé là ? En réalité, le PEL a été totalement dévoyé de son but premier – la constitution d’un capital pour acheter un logement – pour devenir la tirelire idéale pour rémunérer son argent à moyen terme sans risque. Il faut dire que, entre la mi-1986 et la mi-1999, il offrait en effet des taux d’intérêt très attrayants de 4 % à 6 % selon la date d’ouverture.
Dans les années 2000, le gouvernement avait déjà tenté de rendre ses lettres de noblesse à ce produit, en conditionnant le versement de la prime d’État des PEL, ouverts après le 12 décembre 2002, au fait de prendre le crédit épargne logement, associé au PEL. Il a ensuite décidé de laisser le taux de rémunération du PEL inchangé, à 2,5 % depuis le 1er août 2003. Alors que le taux d’intérêt du livret A subissait, en presque huit ans, onze réajustements pour suivre l’évolution de la conjoncture financière.
Une stratégie qui a fini par détourner les épargnants de ce produit simple à ouvrir, disponible dans toutes les banques, imposant un petit montant à l’ouverture (225 euros), des versements réguliers relativement faibles (540 euros par an, soit 45 euros par mois minimum), et disposant d’un plafond de versement élevé (61.200 euros).
Accompagnement à l’achat
La nouvelle mouture du PEL a pour but « de lui permettre d’accompagner les consommateurs dans la préparation d’un achat immobilier », comme l’a précisé Christine Lagarde avant le vote de la loi de finances pour 2011. « La Tribune » a pointé et analysé les principaux changements de la réforme. Bilan ? Peu de changements positifs, du moins pour cette année, mais une kyrielle de contraintes supplémentaires (voir ci-dessous).
En outre, le taux du crédit immobilier que l’on obtient en fermant son PEL n’est pas compétitif à l’heure actuelle : « Il se situe à 4,2 % alors que, aujourd’hui, les taux d’emprunt sur le marché tournent autour de 4 %, précise Maël Bernier, porte-parole d’Empruntis.com. Mais ce taux de 4,2 % pourrait redevenir intéressant si les taux d’intérêt continuent d’augmenter. En 2008, ils ont atteint entre 4,8 % et 5,5 %. »
Sauf qu’avec cette nouvelle version du PEL, le taux d’emprunt sera toujours supérieur de 1,7 point au taux de rémunération. Traduction ? Si l’épargne continue d’être rémunérée à 2,5 % (voir ci-dessous), le taux du prêt restera à 4,2 %. Voire plus pour peu que les taux interbancaires viennent à remonter, ce qui est fort probable.
La vraie bonne nouvelle concerne finalement le rendement de ce produit, qui devrait, à moyen terme, rapporter au moins autant que les fonds en euros des contrats d’assurance-vie.
Et c’est bien là que le bât blesse. Si le PEL retrouve son lustre d’antan uniquement grâce à sa fonction de produit d’épargne, il sera une fois de plus dévoyé de son but initial. Et la boucle sera bouclée…
4 changements importants
1 – La rémunération changera désormais chaque année
Bonne nouvelle : désormais, le taux de rémunération du plan d’épargne logement sera susceptible de changer chaque année au 1er janvier. Mais il rapportera au minimum, comme depuis 2003, 2,5 % d’intérêts par an (hors fiscalité et prime d’État, voir ci-contre). Ce taux, en vigueur par année calendaire, sera appliqué pour chaque nouvelle génération de PEL, la rémunération décrochée à l’ouverture du plan restera donc la même pendant toute sa durée.
C’est la Banque de France, qui calculera le nouveau taux d’intérêt du PEL, en novembre, à partir d’une moyenne de taux d’intérêt (à court, moyen et long terme) constatés sur les marchés financiers. « Mais tout comme pour le livret A, le gouvernement se laisse la possibilité de modifier ce taux », précise Marina Nuvoli, responsable du développement marketing de la banque au quotidien chez LCL.
Pour la nouvelle génération de PEL ouverte entre le 1er mars et le 31 décembre 2011, le taux de rémunération reste fixé à 2,5 %. Dès lors il existe deux stratégies pour ceux qui n’ont pas déjà un PEL. Pour ceux qui recherchent avant tout la rémunération, mieux vaut attendre le 1er janvier 2012 pour ouvrir un PEL, car les taux devraient monter. Ceux, en revanche, qui ont un projet immobilier à moyen terme peuvent privilégier le taux du crédit associé, qui sera certainement intéressant à l’avenir, et que l’on peut « cristalliser » à 4,2 % en ouvrant dès aujourd’hui un PEL. La somme prêtée dépendra du capital éparné.
2 – Les conditions pour bénéficier de la prime d’État sont renforcées
L’un des principaux intérêts du PEL réside dans la prime d’État, qui majore le taux de rémunération bancaire de deux cinquièmes, soit 1 point pour la génération en cours, dont le taux est ainsi porté de 2,5 à 3,5 %. Depuis le 13 décembre 2002, l’obtention de cette prime est suspendue à la souscription d’un crédit épargne logement. La nouvelle version du PEL ne revient pas sur cette disposition.
Au contraire, elle impose un montant minimum de prêt de 5.000 euros. Auparavant cette limite n’existait pas. Cette mesure permet d’éviter que certains épargnants opportunistes ne fassent une demande de crédit d’une centaine d’euros dans le seul but de décrocher la fameuse bonification.
Autre modification de taille : ce crédit épargne logement ne concerne plus que la construction, l’extension ou des travaux importants dans la résidence principale, alors qu’il était autrefois possible de s’en servir dans sa résidence secondaire. Enfin, la prime d’État est plafonnée à 1.000 euros, au lieu de 1.525 euros auparavant. Ceux qui tentent d’optimiser leur PEL (voir illustration) risquent donc de le saturer plus rapidement.
Une exception à cette nouvelle règle : si le crédit épargne logement souscrit sert à acquérir ou faire construire un logement « vert ». Dans ce cas, la prime d’État reste inchangée à 1.525 euros. Le hic ? La définition précise du niveau de verdissement du logement n’a pas encore été clairement définie par le gouvernement.
3 – Le PEL a dorénavant une durée de vie maximale de quinze ans
La durée de vie minimale d’un PEL reste de quatre ans dans la nouvelle mouture. L’argent n’est toujours pas bloqué : en cas de retrait entre la date d’ouverture du plan et son deuxième anniversaire, toute l’épargne accumulée est rémunérée au taux du compte épargne logement (CEL), soit 1,25 % depuis le 1er février de cette année. Un retrait entre le deuxième et le troisième anniversaire du PEL limite sa rémunération aux seuls intérêts bancaires (soit 2,5 %) et entraîne la perte des droits à prêt et donc de la prime d’État.
Enfin un retrait entre le troisième et le quatrième anniversaire du plan minore la prime d’État et les droits à prêt de moitié (la rémunération maximale passe donc à 3 %). Autre point commun entre la nouvelle et l’ancienne version : effectuer des versements sur un PEL reste possible pendant seulement dix ans. Au-delà de cette durée, le PEL reste toutefois ouvert et continue de générer des intérêts, tout retrait entraînant sa clôture définitive.
Mais désormais, et c’est la grande nouveauté, ce produit financier a une durée de vie maximale de quinze ans. À partir de son seizième anniversaire, le PEL sera automatiquement transformé en CEL et rémunéré au taux en vigueur. Le but de cette mesure est d’éviter que ce produit ne soit transformé en « supertirelire » sans risque par des épargnants qui y laisseraient fructifier leurs économies « ad vitam aeternam ». Pour rappel, un PEL ouvert fin 1985 continue de rapporter… 7,5 % par an !
4 – La fiscalité est plus lisible mais un peu moins favorable
Le PEL était l’un des derniers produits d’épargne à ne pas être soumis chaque année aux prélèvements sociaux. « Pour les anciennes générations, cette ponction avait lieu en une seule fois, à la clôture du plan, ou à partir de son dixième anniversaire », rappelle Marina Nuvoli, responsable du développement marketing de la banque au quotidien chez LCL.
La réforme change la règle du jeu : désormais, les intérêts annuels servis seront calculés net des prélèvements sociaux qui atteignent, depuis le 1er janvier, 12,3 %. L’avantage de cette réforme ? Elle rend plus lisible la fiscalité appliquée à ce placement. Et, fondamentalement, cela ne change pas grand-chose à la rémunération globale du produit, même si, comme le regrette l’association de consommateurs CLCV, « les intérêts annuels seront diminués et donneront des intérêts composés moins importants ». Pour la génération de PEL de 2011, qui affiche 2,5 % brut, cela revient à un taux net de 2,2 %, une rémunération encore intéressante pour de l’épargne à moyen terme.
La règle concernant l’imposition des intérêts reste, quant à elle, identique. Les intérêts sont toujours exonérés d’impôt jusqu’au douzième anniversaire du PEL. Ensuite, ils sont, au choix du titulaire, soit imposés au prélèvement forfaitaire libératoire de 31,3 %, soit intégrés aux revenus et taxés au taux marginal d’imposition puis soumis en sus aux prélèvements sociaux de 12,3 %.
Interview de Véronique Lebreton, chef de produits épargne LCL : « Il faut cesser de verser de l’argent sur un PEL dès lors que la prime d’État est saturée »
En quoi la réforme du PEL change-t-elle ce produit d’épargne ? Comme elle prévoit une variation chaque année du taux de rémunération, avec un plancher à 2,5 %, ce produit retrouve de l’intérêt chez les épargnants qui cherchent un placement sûr à la rémunération correcte. Elle a aussi l’avantage de remettre sous le feu des projecteurs ce placement, qui a peu à peu été délaissé par les ménages. À tort, car il constitue un premier pas vers l’acquisition immobilière, d’autant que le PEL est considéré par les banquiers comme un apport personnel, il permet donc parfois de décrocher un crédit immobilier plus facilement.
À qui le conseillez-vous ? Nous le proposons à nos clients jeunes actifs qui ont un projet immobilier à moyen terme. Le PEL est idéal pour eux, car il oblige à épargner régulièrement, même avec de faibles montants, est facile à souscrire et souple dans son fonctionnement. Il a aussi un grand intérêt pour accompagner les projets immobiliers de ses enfants. Leur ouvrir un PEL à partir de 10 ans est intéressant, car ce produit leur permet de se constituer un capital qui servira d’apport pour leur premier logement. Ils pourront aussi, à leur majorité, se servir des sommes accumulées dessus pour financer l’achat de leur première voiture ou payer une partie de leurs études.
Comment optimiser financièrement ce produit ? Il ne faut plus verser d’argent dessus lorsque la prime d’État est saturée. Ce seuil à atteindre dépend de la durée d’épargne, du montant investi à l’ouverture et de celui des versements réguliers. Pour le connaître, il est possible de demander à son conseiller différentes simulations au moment de la souscription, ou les réaliser soi-même en direct, sur notre site Internet par exemple.
Marie Pellefigue
Jackpot avec les droits de mutations de 2010
Publié leLes départements ont le sourire, puisque 2010 a été une année record pour les droits de mutation. Au total, ils ont rapporté 7 milliards d’euros, avec une croissance de +35% par rapport à 2009, selon Philippe Richert, ministre des collectivités. Et d’ajouter qu’il s’agit de “plus de 1,8 milliard de recette fiscale supplémentaire pour les départements en 2010″ et que “c’est un signe indéniable de la reprise du marché immobilier, qui a des répercussions sur la santé financière des départements”.
A quoi correspondent les droits de mutations ? Il s’agit ni plus ni moins de taxes perçues par les notaires, pour un transfert de propriété dans le cadre d’une donation ou d’une succession (à titre gratuit) ou bien d’une vente ou d’un échange (à titre onéreux).
La progression des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) dépasse 40% dans 14 départements. Et les plus fortes hausses se retrouvent principalement en Ile-de-France : Yvelines (54,6%), l’Isère (53,17%), les Hauts-de-Seine (51,9%), la Haute-Vienne (49,5%) et Paris (+48,9%).
Les départements contributeurs vont soutenir les départements les plus fragiles, via un fond de péréquation mis en place par la loi de finances : 26 départements sont contributeurs du fonds de péréquation et 71 sont bénéficiaires. Parmi ces derniers, sept départements vont percevoir plus de sept millions d’euros : le Pas-de-Calais (9,08 millions), la Guyane (8,61 millions), la Guadeloupe (7,13 millions) et la Moselle (7,05 millions).
Les départements peuvent faire la demande de reversement auprès de deux fonds : le premier a pour objectif de soutenir les départements en position délicate et répartit les sommes entre les 30 départements les plus fragiles. Le deuxième fond octroit des subventions à la demande des départements qui ont à leur charge plusieurs services publics, générateurs de coûts : prise en charge de la dépendance des personnes âgées, assurance-maladie ainsi que les allocations universelles telles que l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) et enfin le RSA (Revenu de Solidarité Active).
Lutte contre les commerces vides: des députés veulent donner plus de pouvoir aux maires
Publié leLes maires doivent avoir plus de moyens pour lutter contre les commerces vides -vacance des baux commerciaux- selon des députés, qui veulent aussi encadrer la hausse des loyers commerciaux en rendant obligatoire une option prévue par la loi.
« De la simple verrue au sein d’une artère commerçante à la multiplication des rideaux baissés et des vitrines à l’abandon avec la crise, le développement de véritables petites friches commerciales n’est pas contestable », écrit Daniel Fasquelle (UMP) dans un rapport présenté mercredi. Ce document s’inquiète aussi de la « tertiarisation » des centre-villes (les banques ou les agences immobilières remplaçant les commerces de proximité, qui partent dans des grandes surfaces en périphérie). Le rapport suggère de rendre obligatoire une disposition de la loi de modernisation de l’économie (LME) de 2008 pour lutter contre l’envol des loyers commerciaux: utiliser comme référence l’indice des loyers commerciaux (ILC) et supprimer la référence à l’indice des coûts à la consommation (ICC). Pourquoi? « Entre 2000 et 2006, l’ICC a augmenté de 32% tandis que le chiffre d’affaires moyens des commerces évoluait de 18% », selon le rapport d’une mission d’information. Le document suggère aussi d’aller plus loin qu’une loi de 2005 pour renforcer le pouvoir de préemption des maires sur les locaux commerciaux: « en cas de préemption par la commune sur les fonds de commerce et les baux commerciaux, instaurer la possibilité de mettre en location-gérance le commerce avant la rétrocession du fonds à une entreprise ». Les élus suggèrent aussi « l’instauration d’un manageur de centre-ville » au sein du personnel municipal pour jouer « le rôle d’intermédiaire entre les commerçants et la municipalité ». Ils proposent en outre de mieux encadrer la pratique des « baux dérogatoires » d’une période de deux ans.